Le diagnostic est uniquement clinique et le plus souvent évident ; l’aspect varie avec l’âge (voir figure 1), le prurit est constant.
→ Chez le nourrisson, l'atteinte initiale débute souvent aux convexités du visage et au cuir chevelu et s'étend sur les faces d’extension des membres et le tronc.
La région du siège et le nez sont épargnées. Les lésions aiguës sont érythémateuses, toujours prurigineuses, parfois suintantes et crouteuses. Les lésions chroniques sont caractérisées par une sécheresse cutanée qui n'est pas constante
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→ Après 2 ans, l’atteinte prédomine aux plis de flexion des membres et souvent aux chevilles.
La sécheresse cutanée (xérose) est plus fréquente que chez le nourrisson et un épaississement (lichenification) de la peau apparait chez le grand enfant.
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→ Chez l’adolescent et l’adulte, les atteintes du visage et du cou sont caractéristiques.
Sur les membres, les lésions se lichenifient s’accompagnant d’une hyperpigmentation de la peau. On observe parfois un aspect de prurigo aux membres inférieurs.
→ Certaines formes sont rares : atteinte des mamelons et des grandes lèvres chez la femme, atteinte des paupières, eczéma nummulaire caractérisé par des lésions rondes infiltrées inflammatoires
→ Des complications infectieuses sont possibles :
- surinfection par S. Aureus (qui colonise très souvent la peau des DA) révélée par un écoulement purulent, des croûtes jaunes.
À noter qu’un suintement clair n’est pas un signe de surinfection, son traitement restant l’anti-inflammatoire topique. Une antibiothérapie est rarement nécessaire
- surinfection herpétique, exceptionnelle, se manifestant par une aggravation brutale de la maladie et l’apparition de vésicules multiples.
Son traitement repose sur l'aciclovir et l’arrêt des dermocorticoïdes(DC)
→ La DA est caractérisée par une fluctuation - terme plus adéquat que poussées/rémissions - de l’intensité de la maladie (voir figure 2).
Les formes graves, moins de 10 % des patients,débutent souvent précocement chez le nourrisson et persistent habituellement toute la vie.
Le retentissement psychologique, souvent important(insomnies, irritabilité, lassitude…) nécessite d'être évalué et pris en compte tant pour l’enfant que sa famille.
→ Aucun examen complémentaire n'est utile au diagnostic.
L'indication d’une exploration allergique est justifiée seulement en cas de DA grave avec échec du traitement, de stagnation de la courbe staturo-pondérale ou de signes cliniques évocateurs d’allergies associées.
→ Chez le nourrisson, l'atteinte initiale débute souvent aux convexités du visage et au cuir chevelu et s'étend sur les faces d’extension des membres et le tronc.
La région du siège et le nez sont épargnées. Les lésions aiguës sont érythémateuses, toujours prurigineuses, parfois suintantes et crouteuses. Les lésions chroniques sont caractérisées par une sécheresse cutanée qui n'est pas constante
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→ Après 2 ans, l’atteinte prédomine aux plis de flexion des membres et souvent aux chevilles.
La sécheresse cutanée (xérose) est plus fréquente que chez le nourrisson et un épaississement (lichenification) de la peau apparait chez le grand enfant.
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→ Chez l’adolescent et l’adulte, les atteintes du visage et du cou sont caractéristiques.
Sur les membres, les lésions se lichenifient s’accompagnant d’une hyperpigmentation de la peau. On observe parfois un aspect de prurigo aux membres inférieurs.
→ Certaines formes sont rares : atteinte des mamelons et des grandes lèvres chez la femme, atteinte des paupières, eczéma nummulaire caractérisé par des lésions rondes infiltrées inflammatoires
→ Des complications infectieuses sont possibles :
- surinfection par S. Aureus (qui colonise très souvent la peau des DA) révélée par un écoulement purulent, des croûtes jaunes.
À noter qu’un suintement clair n’est pas un signe de surinfection, son traitement restant l’anti-inflammatoire topique. Une antibiothérapie est rarement nécessaire
- surinfection herpétique, exceptionnelle, se manifestant par une aggravation brutale de la maladie et l’apparition de vésicules multiples.
Son traitement repose sur l'aciclovir et l’arrêt des dermocorticoïdes(DC)
→ La DA est caractérisée par une fluctuation - terme plus adéquat que poussées/rémissions - de l’intensité de la maladie (voir figure 2).
Les formes graves, moins de 10 % des patients,débutent souvent précocement chez le nourrisson et persistent habituellement toute la vie.
Le retentissement psychologique, souvent important(insomnies, irritabilité, lassitude…) nécessite d'être évalué et pris en compte tant pour l’enfant que sa famille.
→ Aucun examen complémentaire n'est utile au diagnostic.
L'indication d’une exploration allergique est justifiée seulement en cas de DA grave avec échec du traitement, de stagnation de la courbe staturo-pondérale ou de signes cliniques évocateurs d’allergies associées.
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