La grossesse. Non seulement elle favorise le développement des mycoses mais encore elle rend les traitements moins efficaces et les récidives plus fréquentes, probablement par l'augmentation de la concentration de glycogène dans les tissus vaginaux.
Les contraceptifs hormonaux. On a d'abord publié que les contraceptifs oraux à forte composante œstrogénique étaient un facteur de candidose vaginale. Actuellement, avec les formes minidosées, les études sont contradictoires. Il en est de même pour les porteuses de stérilet.
Le diabète sucré. Les femmes souffrant de diabète sont plus souvent que les non-diabétiques affectées par les candidoses génitales. On retrouve fréquemment chez elles du C. glabrata et il semble acquis qu'un régime pauvre en sucre diminue chez ces patientes la fréquence des récidives.
La carence en fer.
Le comportement sexuel. Étrangement, les relations oro-sexuelles sont fréquemment rencontrées, dues à une colonisation bucco-pharyngienne masculine.
CLINIQUE
Comme aucun étudiant en gynécologie ne l'ignore, le principal trouble provoqué par les mycoses génitales est le prurit vulvo-vaginal. On a beaucoup discuté sur la nature externe ou interne de ce prurit sans que cela ait beaucoup d'intérêt.
Ce prurit est constant, diurne et nocturne, rendant les rapports sexuels insupportables. Certaines patientes, mais elles sont plus rares, se plaignent également de brûlures vulvaires. Les troubles sont souvent exacerbés à l'approche des règles.
Lorsque leur conjoint souffre également de prurit pénien le diagnostic est pratiquement fait. Les patientes qui ont déjà été atteintes de mycose confirmée font également souvent leur diagnostic mais parfois à tort !
L'examen de la vulve montre deux signes fondamentaux : outre la présence de sécrétions blanchâtres, les petites et grandes lèvres, parfois œdémaciées, sont d'une rougeur anormale ; ces rougeurs s'étendent parfois à la région péri-anale. Le deuxième signe est la présence de fissures généralement entre les grandes et petites lèvres qui expliquent l'intensité du prurit.
En l'absence de ces deux signes le diagnostic de mycoses doit être réservé.
L'odeur des pertes vaginales est rarement gênante. Au spéculum, on constate une intégrité du col et la rougeur des parois vaginales. Ces pertes sont très variables. Elles peuvent être aqueuses ou très épaisses, néanmoins la formation de grumeaux blancs évoquant le yaourt est caractéristique.
Il est important de prélever celui ou ceux que l'on aperçoit sur la vulve avant l'introduction du spéculum (ou qui sont présentes dans le vagin), pour les soumettre, sous microscope, dans une goutte de sérum physiologique, à une recherche des filaments mycéliens.
Rappelons que le pH est normal : 4 à 4,5 dans les mycoses à l'inverse des vaginoses bactériennes où il est au-dessus de 4,7.
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