Au niveau maternel
HTA gravidique et pré-éclampsie sont plus fréquentes chez les femmes ayant un DG, mais le lien de causalité n’est pas formel : un terrain commun (âge, IMC, …) pourrait favoriser cette association.
Le sur-risque de césarienne (26,4% des naissances en cas de DG [1]) est corrélé à la fois au degré d’hyperglycémie et à l’IMC.
Les taux d’extraction instrumentale, de déchirure périnéale sévère et d’hémorragie du post-partum ne sont pas modifiés par le DG.
Des troubles psychologiques – anxiété, altération de la perception de soi… - peuvent apparaître suite au diagnostic de DG. Le traitement du DG diminuerait le risque de dépression du post-partum.
Au niveau foetal
La macrosomie est la principale conséquence néonatale démontrée d’un DG. Présent chez 9,4% des nouveau-nés de mères diabétiques [1] et jusqu’à 37,5% si le diabète est déséquilibré, il s’agit du facteur principal associé aux complications rapportées en cas de DG : traumatismes obstétricaux, dystocie des épaules, lésions du plexus brachial, hypoglycémie néonatale sévère. Le DG ne favorise pas la détresse respiratoire, des décès périnatal ni d’hypocalcémie. L’incidence de la cardiomyopathie n’est pas bien évaluée. L’augmentation modérée des malformations est vraisemblablement liée à l’existence de cas de DT2 méconnus, car la plupart des DG se développent au 2ème trimestre de grossesse, donc après l’organogénèse.
> Parmi les facteurs de risque (FDR) majeurs de macrosomie, l’obésité ou la surcharge pondérale maternelle, la prise de poids pendant la grossesse et l’origine ethnique de la mère sont plus importants que l’hyperglycémie elle-même.
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