Des donneurs responsabilisés et responsables

Publié le 22/09/2020
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L'enquête Complidon a permis de recueillir près de 110.000 réponses anonymes auprès de donneurs de sang. Il en ressort que 5,6 % des donneurs auraient dû être ajournés car ils présentaient au moins une contre-indication. Ainsi, 0,73 % des hommes donneurs de sang avaient eu un rapport sexuel avec un autre homme au cours des 12 derniers mois, sans l'avoir déclaré lors de l'entretien pré-don. C'est un peu moins que les femmes ou les hommes qui ont omis de déclarer un multipartenariat (1,9 %) ou un voyage dans un pays à risque d'infection pour le paludisme ou la maladie de Chagas (1,2 %). Pour tenter de diminuer ces «ajournements ratés», la notion de responsabilisation du donneur est importante. Certains donneurs réguliers remplissent le questionnaire pré-don plus par habitude que par réelle réflexion ! De leur côté, l'EFS et le CFTA font des efforts de communication pour responsabiliser le donneur face à toutes les contre-indications existantes et expliquer la notion de fenêtre silencieuse.


Source : Le Quotidien du médecin