Le vendredi 16 octobre mon fils est venu depuis la Haute Savoie me visiter à Bordeaux ; il est resté jusqu’au dimanche 18 octobre au soir. Quelque temps avant sa venue, il avait guéri une grippe en un temps record, avec Eupatorium Perf et nux vomica, que je lui avais conseillé de prendre. Trois jours après son départ : le mercredi 21 octobre, j’ai commencé à souffrir de douleurs cervicales, dorsales et lombaires très intenses, à type de brisure et de raideur, qui irradiaient en haut vers les épaules et les bras, et descendaient en bas jusque dans les mollets. Le thermomètre marquait : 37,9°, à 21 heures. J’ai été soulagé quatre heures après avoir absorbé 500 mg d’aspirine effervescente (antiagrégant plaquettaire), ce qui m’a permis de rechercher un remède homéopathique efficace, en explorant les modalités de position et de mouvement, ainsi que l’effet de la température ambiante, etc., sur ce syndrome, apparemment grippal qui persistait.
Les douleurs postérieures du tronc étaient bizarrement améliorées si je restais couché immobile sur le dos un certain temps. Les douleurs des jambes m’obligeaient à marcher de long en large dans l’appartement, et quelques mouvements de gymnastique produisaient une amélioration paradoxale pour les douleurs des épaules et des bras. Ces deux sortes de modalités et l’amélioration nette par la chaleur indiquaient le remède : RUTA. La prise régulière de 3 granules de RUTA 7 CH durant une dizaine d’heures, m’a libéré de ce carcan douloureux. Une lombalgie à irradiations abdominales sera éliminée aussi vite par quelques granules d’IGNATIA 7 CH.
Au décours de ces évènements, j’ai appris que deux de mes petits enfants étaient atteints par le Covid-19 sans gravité. Ils avaient présenté à peu près les mêmes symptômes que leur père et moi-même. Le jeudi 22 octobre un test PCR est réalisé à l’Hôpital de Bordeaux dans le but de pouvoir visiter mon épouse dans l’EHPAD où elle réside (Alzheimer). Samedi 24 je suis reconnu positif au Covid-19.
J’ai 86 ans et quelques comorbidités : une hypertension artérielle ; des diverticules coliques ; un adénome prostatique bénin ; une lithiase vésiculaire de 1 cm de diamètre. Il y a quelques mois j’ai présenté, au décours de plusieurs crises d’occlusions intestinales récidivantes des embolies des deux champs pulmonaires, dues à des brides péritonéales qui provenaient d’une tuberculose pulmonaire contractée en service comme externe des hôpitaux de Bordeaux.
Merci à l’homéopathie de m’avoir permis d’émerger de ce cauchemar en un temps record, sans aucun symptôme pulmonaire ou autre. Peut-être que l’absorption quotidienne de 20 gouttes de Zyma D et 30 mg de zinc depuis des mois m’ont protégé. J’adresse ce témoignage aux 124 signataires du déremboursement de l’homéopathie.
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