J'ai, dans les années 1980, suivie les cours de l'ESSEC santé dirigée par le Pr Gérard Viens : j'ai alors appris que lorsqu'une profession n'a plus d'intérêt intellectuel (on transforme les médecins en bobologues recopiant les consignes de la HAS), n'a plus de libertés (consultations en silo sans se préoccuper de la cause de la maladie), plus de notoriété (en favorisant les bacs littéraires au détriment des scientifiques pour accroître l'empathie ! En supprimant les concours anonymes pour les remplacer par des oraux sans lien avec les études médicales) et plus d'intérêts financiers… la profession disparaît : ON Y EST, la vraie médecine aura bientôt disparue.
Vous souhaitez vous aussi commenter l'actualité de votre profession dans le « Quotidien du Médecin » ? Adressez vos contributions à jean.paillard@lequotidiendumedecin.fr .
Quand la finance prend le pouvoir : Boeing et les hôpitaux, même chute programmée
Oui, c’est une rupture du pacte conventionnel
Une obligation d’aller sur les bancs de l’école pour exercer !
Quelles mesures pourraient sauver la santé ?