Ne confondons pas le « droit de mourir… dans la dignité », avec le « droit à la dignité lorsque l’on meurt ». Les lois Leonetti et Claeys-Leonetti, non seulement permettent, mais font obligation aux médecins, d’assurer la dignité des personnes mourantes en mettant en œuvre les moyens qui permettent de soulager efficacement les douleurs et les inconforts.
Pour justifier sa proposition de loi autorisant l’injection létale, Olivier Falorni (député de Charente Maritime, NDLR) cite le grand nombre de personnes mourant dans des souffrances épouvantables. Cela veut dire que les lois françaises ne sont pas appliquées dans un grand nombre de cas. C’est affligeant. Commençons par appliquer la loi qui dit : « Toute personne a le droit d'avoir une fin de vie digne et accompagnée du meilleur apaisement possible de la souffrance. Les professionnels de santé mettent en œuvre tous les moyens à leur disposition pour que ce droit soit respecté. » (Article L1110-5 et suivants du code de la santé).
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