« J'y vais pour gagner », « j'en ai envie » a déclaré à l'AFP la ministre. « J'aime Paris, je la connais, j'y suis née, j'y habite depuis toujours, et je pense avoir beaucoup à apporter à toutes celles et tous ceux qui, comme moi, y vivent au quotidien ». Elle avait pourtant dit au micro de France Inter qu'elle ne « pourrait [et non ne pourra] pas être candidate aux municipales » en raison de son agenda ministériel très chargé. « J'ai beaucoup de réformes aujourd'hui dans le ministère et s'est rajouté un surcroît de travail inattendu, [...] qui est cette crise du coronavirus qui aujourd'hui m'occupe énormément ».
Elle a la chance de ne pas avoir eu à quitter la capitale pour cause de vie trop chère pour la périphérie. D'ailleurs, elle dit bien « avoir beaucoup à apporter à toutes celles et tous ceux qui, [comme moi], y vivent au quotidien ». En quelques heures et un entretien avec son boss, cette femme « au profil plus technique que politique » (dixit « Le Quotidien »), serait-elle devenue une politicienne avec des « envies de victoire » plutôt que d'avoir à se traîner le boulet de "« la retraite dite universelle avec âge pivot" » et d’administrer des gens qui comme elle, ont la possibilité de vivre à Paris intra-muros ?
Vous souhaitez vous aussi commenter l'actualité de votre profession dans le « Quotidien du Médecin » ? Adressez vos contributions à jean.paillard@lequotidiendumedecin.fr .