« L’obligation de la mention manuscrite "non substituable" ? Cette mesure a eu comme effet de braquer les médecins plutôt que de les inciter à prescrire des génériques. C’est une tâche administrative supplémentaire qui nous noie dans les consultations et empiète sur un temps médical déjà restreint. Cette obligation exaspère les médecins depuis cet été d’autant plus qu’elle est vécue, par eux, comme une sorte de punition. Les généralistes ont l’impression d’être des mauvais élèves qui recopient des lignes pendant leurs heures de colle. Je n’ai rien, pourtant, contre la prescription en DCI. Mais demander aux médecins de reprendre en main leurs stylos à l’heure de l’informatique est un paradoxe d’autant plus grotesque qu’il provoque des tensions entre médecins et pharmaciens. La pression mise par les Caisses sur ces derniers retombe sur les généralistes, eux-mêmes pris en sandwich entre les demandes des patients d’un côté et les refus des pharmaciens de l’autre. Cela aurait été plus judicieux de mettre le paquet sur l’éducation thérapeutique. »
L’avis du Dr Ève Grislin*
« Le "non substituable" a braqué les médecins »
Publié le 11/01/2013
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
?* Généraliste à Strasbourg, présidente d’Union Généraliste Alsace, à l’origine de «?la semaine du non-substituable?» en novembre.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature