Soucieuse d’apporter un brin de clarté sur son mode de fonctionnement, la Sécurité sociale vient de publier ses chiffres clés pour l’année 2011. Comme en 2010, le document, d’une quarantaine de pages, présente recettes, dépenses et prestations des quatre branches du régime général : maladie, accidents du travail-maladies professionnelles, retraite et famille.
En 2011, 418 milliards d’euros de recettes ont été recouvrés (contre 370 milliards en 2010) pour 9,5 millions de comptes cotisants gérés. Ménages et entreprises financent à parts égales (45 %) suivis, dans une moindre mesure, par les administrations publiques (10 %). 60% des recettes du régime général proviennent des cotisations, et 20 % de la CSG.
Côté dépenses, la branche maladie est celle qui revient le plus cher à la Sécurité sociale. Près de 146 milliards d’euros de prestations nettes ont été versés en 2011, soit quatre milliards de plus qu’en 2010.
Comme l’année précédente, l’ONDAM (la progression annuelle des dépenses d’assurance-maladie) voté par le Parlement est dans les clous. 46 % des dépenses proviennent des soins de ville, 44 % de l’hôpital et 9 % du médico-social (plus 1 % autre).
Avec près de 230 milliards d’euros en 2010, la dépense totale de santé s’élève à 11,6 % du PIB en France, loin derrière les États-Unis (17,4 %) et au même niveau que l’Allemagne.
La CNAMTS assure 88 % de la population (57 millions de bénéficiaires) et finance 86 % de l’ensemble des dépenses d’assurance-maladie.
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