L’ANSM a instruit, depuis le début de l’année, 150 dossiers de médicaments dits « indispensables », ou « sans alternative thérapeutique », exposés à un risque de rupture. L’an dernier, l’agence avait totalisé 173 dossiers, contre 132 en 2011, 89 en 2010, 57 en 2009 et 44 en 2008.
Selon l’Académie de Pharmacie, 14 % des ruptures de stocks auraient pour origine une difficulté d’approvisionnement en matières premières à usage pharmaceutique, 60 à 80 % de ces MP étant fabriquées dans les pays tiers à l’Union européenne, contre 20 % il y a 30 ans.
Les analyses de l’ANSM établissent que 38 % des ruptures sont corrélées à un incident de l’outil de production qui a entraîné un retard de fabrication dans un flux très tendu.
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