Le parlement a adopté définitivement la proposition de loi qui instaure un « passeport biologique » pour les sportifs. Le texte, voté à la quasi-unanimité par l’Assemblée nationale puis par le Sénat, prévoit que les prélèvements biologiques réalisés dans le cadre de la lutte antidopage (Article L232-12 du Code du sport) « peuvent avoir pour objet d’établir le profil des paramètres pertinents dans l’urine ou le sang » des sportifs « aux fins de mettre en évidence l’utilisation d’une substance ou méthode interdite ». Les renseignements obtenus « peuvent faire l’objet » d’un « traitement informatisé par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) », précise le texte. La mesure devrait s’appliquer à partir du 1er juillet 2013. Les modalités d’instauration, sous la responsabilité de l’AFDL, devront faire l’objet d’un rapport remis au gouvernement et au parlement dans un délai d’un à compter de la promulgation de la loi. Le passeport biologique vise à renforcer les contrôles antidopage classiques en permettant de mieux les cibler.
Certaines fédérations sportives ont déjà adopté le passeport biologique : le cyclisme, pionnier en ce domaine, le biathlon, le patinage, le ski puis le triathlon, l’athlétisme et la natation.
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