«L’été 2003, pendant lequel nous avons connu cette vague de chaleur extraordinaire en août, sera un été moyen dans les années 2040 et l’un des plus frais dans les années 2060. » Ainsi, Artur Runge-Metzger, négociateur en chef de l’Union européenne à la conférence de Durban sur le climat, résume-t-il ce qui nous attend, nous, habitants privilégiés de l’Europe de l’Ouest.
Et ce n’est pas le pire. Comme l’entendront les participants aux négociations, qui s’ouvrent aujourd’hui pour douze jours en Afrique du Sud, ce sont les pires catastrophes qui menacent le monde avec le réchauffement climatique, selon le dernier rapport du groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC). La hausse de la température, de 1,1 à 6,4 °C par rapport à 1980-1999 d’ici à 2100, va accélérer la fonte des calottes glaciaires et l’élévation du niveau des océans, qui pourrait atteindre, voire dépasser, 1 m. Les événements météorologiques extrêmes vont se multiplier, et la désertification, dans des régions où les habitants souffrent déjà souvent de malnutrition (Sahel, nord de la Chine), va s’intensifier. Et de 20 à 30 % des espèces animales et végétales seraient menacées d’extinction. Sans oublier les risques accrus de maladies, paludisme, choléra, dysenterie, problèmes respiratoires... Certaines régions deviendront même inhabitables, entraînant de nouvelles migrations.
Selon le GIEC, le réchauffement est imputable à la hausse des émissions de gaz à effet de serre (3 % par an en moyenne), qui ont atteint de nouveaux sommets en 2010. Les pays en développement réclament un signal fort, les pays industrialisés et les grands émergents ne veulent pas s’engager. Les négociateurs auront chaud.
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