Les trois principales fédérations de mutuelles (FNMF), d’institutions de prévoyance (CTIP) et d’assureurs (FFSA) se réunissent pour la première fois lundi 1er juin afin de plancher sur la création du dispositif technique permettant la généralisation du tiers payant, mesure la plus polémique du projet de loi santé adopté mi-avril à l’Assemblée.
La réforme prévoit que cette solution technique soit présentée dans un rapport transmis à la ministre de la Santé au plus tard le 31 octobre 2015, pour entrer en application dans les cabinets médicaux au 1er janvier 2017.
Liberté des professionnels garantie
Lors d’une conférence de presse organisée ce jeudi par l’Association des journalistes de l’information sociale (AJIS), Guillaume Sarkozy, délégué général de l’assureur Malakoff Médéric, a indiqué être « confiant » dans la réussite du projet et du respect du calendrier. « Nous allons simplifier la vie des professionnels de santé », a-t-il assuré.
Partageant la même philosophie, le président du groupe MGEN Thierry Beaudet, par ailleurs vice-président de la Mutualité française (FNMF), a rappelé les « trois principes » sur lesquels se fondent les complémentaires pour élaborer l’outil : « la liberté des professionnels de santé, la garantie de paiement obtenue grâce à la reconnaissance automatique des droits du patient, la simplicité de la solution ».
Pas payeur aveugle
Soucieux d’assurer sa position sur le dossier vis-à-vis de l’assurance-maladie, Thierry Beaudet a également précisé que les complémentaires ne transigeraient en aucun cas sur un point : que « la réalité des deux financeurs [régimes obligatoire et complémentaire, NDLR] soit reconnue ».
Sortis du bois en février dernier sous la forme d’une association, les complémentaires avaient détaillé dans un plan commun leur calendrier d’actions et les différents critères à respecter pour mener les travaux à bien. En plus des points évoqués par Thierry Beaudet, l’association s’est engagée sur les délais de paiement et une assistance aux professionnels de santé.
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