Quid du droit à l’image des glandes en général et des prostates en particulier ? Une nouvelle fois, la question se pose avec la révélation, la semaine dernière par France Info, de l’opération de François Hollande en février 2011. « Hypertrophie bénigne de la prostate », a confirmé l’Élysée devant le raz-de-marée médiatique provoqué par le « scoop ».
À l’hiver 2011, François Hollande n’était pas président. Ni candidat à la magistrature suprême. Pas même officiellement déclaré partant dans la course à la primaire socialiste. Peu importe. Le déferlement et la glose infinie de ces derniers jours le prouvent : le député de Corrèze ne le savait pas mais ses organes, déjà, ne lui appartenaient plus.
Ceci même s’ils étaient… intacts : à l’issue de l’intervention, qui a eu lieu à Cochin, « aucun suivi médical n’a été jugée nécessaire », a en effet précisé la présidence une fois le pétard parti. Et la banalité du cas « Hollande » a été corroborée par l’UMP Bernard Debré, lequel était encore en 2011 chef du service d’urologie de Cochin : « Il n’y avait rien ! C’est comme si on disait "François Hollande s’est fait opérer de l’appendicite à l’âge de 7 ans" .»
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