L'ancienne ministre de la Santé sera réintégrée dans ses fonctions de conseillère d'État le 18 août prochain, selon un arrêté publié le 23 juillet au « Journal Officiel ».
Marisol Touraine, qui aurait dû faire son retour au Conseil d’État après sa défaite aux élections législatives de juin, a en effet demandé une mise en disponibilité « pour convenance personnelle » jusqu’au 17 août. Pendant cette période, elle cesse de bénéficier de ses droits à l'avancement et à la retraite.
Nommée en 1991, sous la présidence de François Mitterrand, comme maître des requêtes, Marisol Touraine a accédé aux fonctions de conseillère d'État en 2005.
En 1997, elle est élue députée dans la 3e circonscription d'Indre-et-Loire sous la bannière du Parti socialiste (PS). Battue en 2002, elle fait son retour au Conseil d'État avant de briguer un nouveau mandat en 2007. Réélue, elle est nommée au ministère de la Santé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault en juin 2012 où elle mènera la politique de la santé pendant cinq ans.
Battue aux législatives
Mais en 2017, c'est la douche froide. Investie une nouvelle fois par le PS, elle n’enchaînera pas un troisième mandat de député dans l’Indre-et-Loire. Avec 43,4 % des voix, Marisol Touraine a été sèchement battue dans la troisième circonscription par la candidate UDI/LR, Sophie Auconie, conseillère municipale de Tours, qui obtient 56,6 %.
Lors de la campagne, l'ancienne locataire de Ségur avait par ailleurs gommé toute appartenance avec le PS et s'affichait ouvertement avec la majorité présidentielle. Certains médecins s'étaient même mobilisés pour tenter de faire chuter l'ex-ministre dans sa circonscription.
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