Le choix du renoncement aux soins comme indicateur n’est pas anodin. Cet outil subjectif permet de remédier à un certain aveuglement des indicateurs objectifs et de prendre en compte les questions d’équité dans l’accès aux soins. Les analyses des inégalités sociales de santé s’appuient traditionnellement sur des données brutes de consommation de soins. Mais ces dernières n’impliquent pas le rapport à un besoin de soins, à la différence du renoncement aux soins, échafaudé à partir de la question suivante : « au cours des 12 derniers mois, vous est-il déjà arrivé de renoncer, pour vous-même, à certains soins pour des raisons financières ? ». L’indicateur identifie de la sorte les consommations de soins que la personne aurait souhaité pouvoir s’offrir, mais n’a pu engager en raison des contraintes financières. En outre, le concept de renoncement aux soins ainsi envisagé détermine un lien direct avec la situation économique, tandis que les données brutes peuvent s’expliquer par d’autres variables (perception différente du besoin de soins, méfiance à l’égard du monde médical, désertification, et raisons financières).
Renoncement aux soins, un outil fructueux
Publié le 18/04/2012
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9116
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