Jean-Marie Le Guen a relancé le débat sur l’ouverture de salles d’injection de drogues en France. Dans une interview accordée au Parisien, le député de Paris juge cette mesure urgente alors que « la consommation d’héroïne augmente à Paris. Le nombre de seringues utilisées dans les distributeurs automatiques progresse de 7 % au premier semestre 2012 par rapport à la même époque en 2011 et les personnels des associations trouvent davantage de seringues dans les rues. » Ces déclarations ont suscité de nombreuses réactions dans les associations et au sein de la classe politique. Le gouvernement assure mener une réflexion sur le sujet.
En Europe, plusieurs pays européens (Suisse, Allemagne, Espagne, Norvège, Pays-Bas…) ont déjà franchi le pas. Comment fonctionnent ces établissements ? Comment la consommation y est-elle encadrée ? Comment réagissent les riverains de ces salles de shoot ?
En 2010, les chaînes TF1 et France 2 apportaient des éléments de réponse à travers des reportages réalisés dans des centres de consommation de drogues ouverts à Bilbao (Espagne) et à Genève (Suisse). A l’époque, le débat sur l’ouverture d’établissements similaires faisait rage en France après des déclarations de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé de l’époque, qui s’y montrait favorable. Contrairement à l'Académie de médecine et au gouvernement de l'époque.
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité