Dans un bulletin épidémiologique spécial « Ouragans Irma/Maria », la cellule interrégionale d'épidémiologie (CIRE) Antilles dresse un bilan de l'impact sanitaire des deux événements cycloniques du 6 et du 18 septembre. « Aucune épidémie n’a été détectée à ce jour sur l’ensemble des territoires concernés », rassure la Cire.
À Saint-Martin, l’activité aux urgences du CH Fleming et des dispensaires, reste soutenue - 100 passages/jour au CH et 70 passages/jour dans les dispensaires. « Les consultations pour traumatismes, plaies, coupures et brûlures ont diminué au cours du temps pour représenter deux consultations sur dix sur l’ensemble de l’île au cours de la semaine dernière. Les syndromes digestifs restent minoritaires sans signe de gravité », commente la Cire.
À Saint-Barthélemy, l’activité est en baisse avec une vingtaine de passages observés quotidiennement. Les traumatismes, plaies et surinfections ont représenté 37 % de l’ensemble des consultations au cours des deux dernières semaines. « Aucun événement sanitaire d’importance n’a été signalé. Il n’y a aucun élément d'alerte sanitaire à ce stade », souligne la Cire.
Rien à signaler en Guadeloupe et en Martinique même si « un potentiel impact sanitaire différé dans le temps est à surveiller », prévient la cellule interrégionale.
À noter la survenue d'un cas de leptospirose confirmé biologiquement au CHU de Martinique chez un militaire de retour de mission à Saint-Martin. « Les éléments d’investigation sont plutôt en faveur d’une contamination sur un site à risque fréquenté par le cas en Martinique, avant son départ à Saint-Martin », souligne la Cire. Toutefois « une infection à Saint-Martin ne peut toutefois pas être exclue », poursuit la cellule qui rappelle que les mois d'août à décembre correspondent à une période de recrudescence saisonnière de la leptospirose, ce qui nécessite une vigilance accrue des professionnels de santé.
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