Le 3 février, les députés ont adopté une proposition de loi actant une « trajectoire de baisse » des doses maximales d'additifs nitrés dans la charcuterie. L'interdiction n'a pas été retenue. Le texte a été remis dans la foulée au Sénat, qui ne s'est pas encore prononcé.
Il prévoyait initialement une interdiction par étapes des additifs nitrés d'ici à 2025, mais a été réécrit en commission, sous la houlette de Julien Denormandie, alors ministre de l'Agriculture, qui souhaitait attendre l'avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses).
Début juillet, l'agence a publié un rapport d’expertise collective où elle écrit : « la réduction de l'utilisation des nitrites et des nitrates aussi bas que raisonnablement possible peut être envisagée à la condition impérative de prendre des mesures pour maîtriser le risque de contamination bactérienne par d’autres moyens ».
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