Le premier comité de pilotage du plan national contre la maladie de Lyme s'est tenu le 19 janvier au ministère des Affaires sociales et de la Santé, présidé par le directeur général de la Santé (DGS) et en présence des agences sanitaires concernées, de la Haute Autorité de santé (HAS), de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) et des associations de patients, a annoncé la DGS.
Cette première rencontre a permis de « constater l'avancée des travaux engagés depuis le lancement du plan le 29 septembre 2016 », s'est félicitée la DGS, de concert avec les associations, qui ont accueilli positivement ces actions.
Associations et spécialistes concernés
Point très attendu, la HAS présentera en juillet 2017 un nouveau protocole national de soins établi en concertation avec les différentes parties prenantes. Ce groupe, dont la composition exacte a été présentée lors de cette première rencontre et qui devrait se réunir pour la première fois en mars, inclut des représentants des Associations, des spécialistes de toutes disciplines concernées par la maladie (neurologie, dermatologie, rhumatologie, microbiologie, immunologie, etc.).
Le protocole officiel actuel repose sur un test de diagnostic à la fiabilité contestée, limite le traitement antibiotique à 3 semaines maximum et ne reconnaît pas l'existence d'une forme chronique.
Des actions à tous niveaux
Afin de sensibiliser la population aux mesures de prévention, un dépliant sera diffusé au mois de mars 2017. « Un document spécifique sera élaboré en lien avec des professionnels exposés aux tiques », indique la DGS. Les associations, qui réclamaient une « vraie campagne » avec spots télévisés, estiment la mesure insuffisante.
Autre point jugé positif, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) renforce sa surveillance avec un rapport sur la qualité des notices des tests diagnostiques au 1er trimestre 2017 et une nouvelle opération de contrôle national au second semestre 2017 auprès des laboratoires de biologie médicale.
De son côté, l'INRA a présenté le projet « OHTICKS » sur la physiopathologie des maladies transmissibles par les tiques. Celui-ci vise à connaître l'ensemble des pathogènes transmis à l'homme par les tiques pour en faire le diagnostic.
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