Alors que l'Irlande vote sur l'abrogation de l'interdiction constitutionnelle de l'avortement ce 25 mai, la polémique s'enflamme en Argentine confrontée à la grossesse tragique d'une fillette de 10 ans, violée par son beau-père, dans un contexte de débat parlementaire.
La législation argentine est très restrictive : l'avortement est un délit sauf en cas de viol ou de danger pour la mère (500 avortements ont été déclarés en 2015). La petite pourrait donc avorter. Mais la très conservatrice province de Salta, où elle réside, limite l'avortement en cas de viol aux 12 premières semaines de grossesse. Or la grossesse n'a été détectée qu'après 21 semaines, lorsque l'enfant, qui se plaignait de maux de ventre, a été amenée à l'hôpital.
D'après les autorités de la province de Salta, la mère et la fillette auraient manifesté dans une lettre leur souhait de ne pas avorter. Une version dont doute Mariana Carvajal, fondatrice du mouvement féministe NiUnaMenos (Pas une de moins).
D'après l'UNICEF, 2 700 filles de 10 à 14 ans accouchent chaque année en Argentine, soit environ 0,36 % des naissances. Le 13 juin, le parlement argentin votera pour ou contre la légalisation de l'avortement. L'Église est mobilisée contre le texte, approuvé par une majorité d'Argentins, selon les sondages.
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