En déplacement samedi à Bordeaux en pleine fête du vin, le ministre de l’intérieur Manuel Valls a estimé que l’hyper-alcoolisation des jeunes constituait « un problème majeur de santé publique ». Ces consommations excessives d’alcool conduisant à « des mises en danger de soi (…) sont la cause de décès dans toute la France », constate le ministre qui évoque « des cas à Nantes, à Lille, Toulouse, Paris et Bordeaux ». Après la découverte dans la Garonne de six jeunes hommes en un an, vraisemblablement noyés après des soirées arrosées, la préfecture de Gironde a annoncé en mai dernier un « plan d’action contre le phénomène d’alcoolisation excessive dans l’agglomération bordelaise ».
Manuel Valls souhaite la généralisation de mesures de « prévention, d’information et de sensibilisation de la jeunesse », laquelle ne doit toutefois « pas être stigmatisée ». La venue du ministre de l’Intérieur à Bordeaux fait notamment suite à une invitation de la députée PS de Gironde et ministre aux Personnes âgées, Michèle Delaunay, qui a récemment accusé la municipalité de ne pas avoir diffusé de messages suffisants de prévention à la veille de ces festivités. De son côté, Alain Juppé, maire de Bordeaux a souligné que la fête du vin qui rassemble chaque année jusqu’à 500 000 personnes au bord de la Garonne n’a jamais connu « aucun incident ». Pour Manuel Valls, il ne faut pas « dresser des procès d’intention pour rechercher un coupable (...) car il s’agit d’une responsabilité collective ».
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