À l’occasion de la Conférence « Euromed santé », qui s’est déroulée au Caire en novembre 2008, les ministres de la Santé d’Égypte et de France (les deux pays qui coprésident l’UPM) avaient répondu aux questions du « Quotidien » (édition du 24 novembre 2008). Voici un extrait de leurs déclarations d’alors sur la question des migrations médicales. Hatem el-Gabali : « Il y a une pénurie [de médecins, NDLR] en Libye, au Soudan, en Algérie. L’Égypte se distingue par son excédent de médecins. (...) Le salaire médical moyen est passé de 50 à 300 dollars par mois, ce qui offre un bon niveau de vie en Égypte. Mais cela reste moins que ce que proposent d’autres pays. Si nos jeunes médecins partent, c’est pour gagner de l’argent. (...) La situation est complexe, d’autant que d’autres facteurs interviennent. En Syrie, par exemple, si les médecins partent, c’est pour des raisons politiques. » Roselyne Bachelot : « Il est hors de question de piller les ressources du Sud pour pallier les carences du Nord. Cette conférence Euromed est un appel à la responsabilité du Nord. Il manque dans le monde 4,5 millions de personnel de santé. La France a un rôle majeur à jouer sur ce sujet, d’autant qu’elle a une des densités médicales les plus élevées de l’OCDE. (...) L’instauration de quotas, ou le fait de s’interdire de recruter dans certains pays, comme par exemple au Royaume-Uni, ne m’apparaissent pas comme de bonnes solutions. »
Les propos de deux ministres en 2008
Publié le 16/11/2009
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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