La pollution atmosphérique par les particules fines est observée depuis plusieurs jours en Ile de France, note la préfecture de police, qui recommande notamment de réduire la vitesse sur les routes. Depuis début mars, le « seuil d’alerte », niveau au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé de l’ensemble de la population, a été dépassé trois fois dans l’agglomération parisienne, selon les relevés de l’association de surveillance de la qualité de l’air Airparif. Le seuil dit d’information, qui s’accompagne d’une recommandation à l’attention des personnes particulièrement vulnérables de privilégier des activités calmes, a déjà été atteint 23 fois depuis le début de l’année dans la métropole.
« Nous ne pouvons pas nous arrêter de respirer, ni quitter la ville à chaque pic de pollution », a souligné la candidate du parti écologiste, Eva Joly en plaidant notamment « en urgence » pour un « contournement des agglomérations pour les camions en transit ». « Mais il faut surtout préparer l’avenir en dotant la France d’une Agence de l’air et en supprimant progressivement tous les avantages dont bénéficie le diesel, gros émetteur de particules dangereuses pour la santé », a-t-elle demandé. La Ville de Paris a demandé au gouvernement de « passer aux actes » en matière de lutte contre la pollution atmosphérique, alors que le seuil d’alerte a été dépassé 22 jours depuis le début de l’année dans la métropole. « Il est temps de passer de la parole aux actes », écrit dans un communiqué la mairie dirigée par Bertrand Delanoë (PS), pour qui le gouvernement « face à cette situation parle mais n’agit pas ».
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