« Au nom de l’Église, je reconnais publiquement le caractère remarquable de la guérison dont a bénéficié Monsieur Serge François à Lourdes », a déclaré dimanche Mgr Emmnuel Delmas, évêque du diocèse d’Angers, à qui il revenait de se prononcer sur la guérison inexpliquée de ce malade.
« Le 12 avril 2002, à Lourdes, au cours du pèlerinage diocésain auquel il participait comme hospitalier-malade, Serge François, alors âgé de 56 ans, a été guéri d’une maladie invalidante dont il souffrait depuis plusieurs années », a indiqué Mgr Delmas. « Cette maladie a été identifiée par les médecins, a-t-il poursuivi, comme étant une algie sciatique de topographie S1 gauche qui nécessitait un important traitement antalgique quotidien et était cause d’une invalidité lombaire marquée ».
Selon le récit du patient, il se trouvait dans la grotte de Massabielle, où la Vierge serait apparue à Bernadette Soubirous en 1858, lorsqu’il a été pris d’une douleur fulgurante qui, au bout de quelques minutes, a fait place à une intense sensation de bien-être et de chaleur ; sa jambe gauche, qui était presque totalement paralysée, a cessé de le faire souffrir et s’est ensuite progressivement ranimée.
Le 1er décembre 2008, après des expertises approfondies, le Comité médical international de Lourdes, composé d’une vingtaine de médecins, a conclu qu’il s’agissait « d’une observation remarquable », d’une guérison inexpliquée dans l’état actuel de la science. Pour Mgr Delmas, cette guérison peut donc « être considérée comme un don personnel de Dieu pour cet homme ».
Interrogé sur les raisons pour lesquelles l’évêque et les Sanctuaires de Lourdes ne parlaient pas de miracle, Alessandro de Franciscis, médecin permanent du Bureau des constatations médicales, a souligné que Mgr Delmas évoquait la possibilité d’un « signe », critère du « miracle ».
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