Le projet Diapason (débit intervenant après le parcours de soins), qui doit permettre aux patients de payer leur facture d'hôpital par un encaissement automatique différé, fera l'objet d'une expérimentation cet été. Ce système de facturation doit permettre aux établissements de limiter le non-recouvrement et de simplifier le parcours du patient.
Pour le Syndicat des médecins libéraux (SML), il y a décidément deux poids deux mesures entre les hôpitaux publics et la médecine de ville : d'un côté, on simplifie le paiement avec des solutions monétiques, de l'autre on complexifie avec le tiers payant généralisable.
Il faudra expliquer aux médecins…
À l'hôpital, « il s’agit ni plus ni moins du premier palier vers l’instauration du paiement monétique et à débit différé dans les structures de soins publics, notamment sur le reste à charge », écrit le SML. « Dans le même temps, le ministère de la Santé et l’Assurance-maladie imposent à marche forcée des solutions de tiers payant intégral aux médecins libéraux sans être capables de lever les doutes sur la complexité du dispositif et les risques d’impayés », se désole l'organisation de Philippe Vermesch qui dénonce une « incohérence majeure » dans l’action des pouvoirs publics sur ce dossier.
Le SML prône justement l'utilisation de la carte bancaire à débit différé comme moyen de paiement pour éviter aux médecins libéraux, eux aussi, les risques d'impayés.
Il réclame donc une réunion d'urgence pour engager la même expérimentation [de paiement par carte bancaire à débit différé] dans les cabinets médicaux, comme alternative au tiers payant intégral. « Cette fois-ci, plus rien ne s’y oppose, ou alors, il faudra expliquer aux médecins libéraux pourquoi ils seraient exclus des moyens de simplification par ailleurs offerts aux hôpitaux publics », grince le syndicat.
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