LE HAUT CONSEIL de la santé publique (HCSP) émet un avis négatif sur un article d’un projet de décret qui octroie un délai supplémentaire pour la réalisation de travaux de désamiantage « dans les établissements recevant du public et les immeubles de grande hauteur ». La réglementation actuelle prévoit un « calendrier impératif » de trois ans, renouvelable une fois de trois années supplémentaires après avis du HCSP. Pour le Haut Conseil, l’article 10 du projet de décret relatif à « la protection de la population contre les risques sanitaires liés à l’exposition de l’amiante dans les immeubles bâtis » offre une « sur-prorogation » au délai légal maximal de 6 ans qui risque d’encourager les propriétaires d’immeuble à différer davantage leurs travaux. Le HCSP pointe déjà de récurrents retards de calendrier d’opération de désamiantage, comme c’est le cas au CHU de Caen. Il « regrette que cette situation puisse traduire un sentiment diffus selon lequel le non-respect de la réglementation relative aux travaux de désamiantage n’est pas grave ». Au contraire, ce non-respect est source de « risque inacceptable pour le public et les personnels de ces établissements », souligne le HCSP, qui appelle les différentes parties concernées à mettre en « œuvre de manière diligente » ce type d’opération « en tenant compte dès le début » des délais de procédure « parfois longs ».
Désamiantage
Le HCSP contre une nouvelle voie de dérogation
Publié le 10/03/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8920
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