Cette révision n’entraîne aucun changement majeur si ce n’est l’autorisation du transfert d’embryon post-mortem, l’ouverture du don d’ovocytes aux femmes sans enfants et l’élargissement du cercle des donneurs vivants. « Sur des questions cruciales comme la recherche sur l’embryon, la majorité parlementaire a choisi de maintenir une situation hypocrite d’interdiction avec dérogations, refusant ainsi de reconnaître et de soutenir la légitimité et l’intérêt de ces recherches, et portant une atteinte durable à la recherche française dont le carcan juridique fait figure d’exception parmi les démocraties d’Europe », s’indigne le PS. L’option d’autoriser cette recherche avait pourtant été retenue par le Conseil d’État, le comité d’éthique, les états généraux, l’Académie de médecine, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques. Le groupe GDR (PCF, Verts, PG) s’est dit partagé.
Noël Mamère, avec deux autres députés Verts, a voté contre et dénoncé « un grand gâchis qui aboutit à un statu quo ». Paul Jeanneteau (UMP) y voit au contraire « un texte équilibré ». « Pourquoi changer en profondeur la loi de bioéthique puisque notre société demeure attachée à ces valeurs sur lesquelles elle repose ? », s’est-il demandé.
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