Plusieurs cas groupés de bilharziose urogénitale ont été signalés aux autorités sanitaires nationales et régionales en avril. À l’issue des investigations épidémiologiques, il s’avère que les personnes atteintes de bilharziose, n’avaient pas séjourné dans une zone d’endémie, et qu’elles ont probablement été contaminées au cours d’une baignade, à partir de l’été 2011, dans le Cavu, une rivière de Corse-du-Sud proche de Porto-Vecchio.
La Direction générale de la santé (DGS) a saisi immédiatement le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) pour évaluer les risques et préciser la conduite à tenir. Dès réception de ces avis d’expertise, les recommandations utiles pour le dépistage, et la prise en charge seront communiquées.
D’ores et déjà, devant une hématurie microscopique ou macroscopique, il est important d’évoquer le diagnostic de bilharziose à Schistosoma haematobium chez toute personne qui se serait baignée dans ce secteur depuis 2011.
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