L’Établissement français du sang (EFS) lance, du 6 au 18 janvier, la 3e saison de sa campagne #MissingType, avec l’ambition d’encourager la population à faire du don du sang sa « première résolution 2020 ».
Le principe de l’opération est simple : les Français (entreprises, personnalités, influenceurs ou particuliers) sont invités à masquer les lettres A, B et O de leurs enseignes, logos ou encore de leurs signatures. « En symbolisant le manque de sang par la disparition des lettres des groupes sanguins, l’objectif de cette opération est d’insister sur la nécessaire mobilisation régulière des donneurs de sang afin de toujours pouvoir répondre aux besoins des malades », explique l’EFS dans un communiqué.
Un besoin de 10 000 dons chaque jour
L’EFS estime en effet à 10 000 le nombre de dons de sang nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins des patients. Pour assurer l’autosuffisance, un niveau de prélèvement régulier et constant est nécessaire, la durée de vie des produits sanguins étant limitée dans le temps (7 jours pour les plaquettes, 42 jours pour les globules rouges).
Or, les périodes de congés (été, fin d’année, ponts du mois de mai…) ou d’épidémies saisonnières (grippe et gastro-entérite) sont peu propices aux dons et correspondent à des creux dans la collecte. Obstacle supplémentaire cette année, « les mouvements sociaux impactent la fréquentation des collectes. Nous avons constaté une baisse significative des dons. La première semaine de grève, par exemple, la différence par rapport à l’année dernière est de 5 000 poches de sang en moins », indique Philippe Moucherat, directeur de la communication de l’EFS.
Sauver 3 vies en 1 heure
La campagne de l’EFS vise à mobiliser et fidéliser les donneurs réguliers, mais aussi à en recruter de nouveaux. « Notre objectif est de sortir des grandes campagnes de masse pour aller vers une logique personnalisée, renouvelant l’expérience donneur. Il s’agit d’instaurer une relation durable avec les donneurs, de valoriser leur engagement et d’affirmer que le don du sang est un geste citoyen très moderne », poursuit Philippe Moucherat, rappelant qu’« en 1 heure, on sauve 3 vies ! ».
Lancée le 6 janvier, la campagne semble être déjà un succès. « Le taux d’engagement des marques est déjà supérieur à celui de l’édition précédente », se réjouit le communicant. En 2018, plus de 650 « ambassadeurs » (marques, personnalités, établissements de santé, collectivités territoriales, administrations publiques ou encore médias) avaient répondu présents.
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