« Vous n’êtes pas payés pour constater une tendance », disait un chef d’entreprise à ses cadres constatant la baisse de leur marché…
De la même manière, nos dépenses de santé publique ne devraient pas servir à constater l'épidémie de cancers du sein (et de la prostate), mais à la combattre résolument.
Une femme sur quinze il y a 30 ans, une femme sur onze il y a quinze ans, une femme sur huit aujourd’hui, une femme sur quatre demain…
L’incrimination d’une quinzaine de substances : phtalates, bisphénol, parabène, PCB, composés perfluorés, dont certaines se retrouvent dans les pesticides agricoles… ne fait guère de doute, même si leur rôle n’est pas toujours irréfutablement démontré, comme le rappelle André Cicolella dans un livre qui vient de paraître. Cette situation devrait déclencher une réaction des pouvoirs publics à la hauteur de l’épidémie, ce qui est loin d’être le cas. Si les discussions autour du dépistage ou du prix des traitements sont indispensables, pourquoi n’interdit-on pas sans tarder les produits en cause ? Au lieu de quoi au Parlement Européen on prolonge une fois de plus l’autorisation d’utiliser le Roundup…
Ainsi allons-nous léguer à nos enfants, au-delà d’une dette abyssale, une bombe à retardement environnementale… Qui s’en préoccupe hormis les professionnels de santé ? Qu’attendons-nous pour nous désintoxiquer ?
La perturbation stromale, nouveau biomarqueur des cancers du sein agressifs
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