Le Conseil national professionnel de la psychiatrie (CNPP) se félicite du rejet par les députés de tous bords de la proposition de résolution sur l'autisme du député LR Daniel Fasquelle, le 8 décembre dernier. Celle-ci visait à « promouvoir une prise en charge de l'autisme basée sur les recommandations de la Haute Autorité de santé », afin que la France – expliquait l'exposé des motifs non sans raccourci ni amalgame – « renonce officiellement au packing, à la psychanalyse, et à toutes les approches maltraitantes ».
« Nous saluons la qualité du débat contradictoire (...) et la lucidité des représentants de la Nation », lit-on sous la plume du président du CNPP le Dr Marc Bétrémieux. « Cette proposition ignorait la complexité de la démarche scientifique propre au monde académique, aux sociétés savantes, et aux associations professionnelles, en faveur de positions simplistes et figées », poursuit le CNPP. Plusieurs députés, ainsi que la secrétaire d'État chargée des personnes handicapées Ségolène Neuville, avaient dénoncé la dérive vers une science officielle, et rappelé que le politique ne pouvait s'immiscer ainsi dans les décisions médicales.
Le CNPP demande enfin la poursuite de la réflexion sur ce sujet, en « intégrant les professionnels de la psychiatrie qui n'ont de cesse d'adapter leurs pratiques à la richesse des savoirs multiples ».
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