L’œuvre de l’artiste est intouchable. C’est encore vrai pour la musique, la peinture, la sculpture, le roman, la poésie…
Sont exclus l’architecture, l’urbanisme, les jardins, le décor.
On n’oserait pas mettre des moustaches à la Joconde au Louvre ni un préservatif au David à Florence.
Mais l’art contempourien est autorisé chaque année à pourrir les salles et les jardins à la française du château de Versailles de ses homards en plastique et de ses étrons et vagins monumentaux.
Bien sûr, le public ne courant pas ledit art, mettons-le là où le vrai art fait recette et où l’on ne verra que lui, comme un chancre sur l’aile du nez d’une jolie femme.
Qu’attendent les artistes pour exiger le délit d’irrespect du patrimoine et l’interdiction de parasiter l’œuvre d’art même au nom de l’art ? Qu’on mette un rap entre deux mouvements d’une symphonie, comme la pub tronçonnant un film !
Une merde dans un jardin anglais y serait naturelle et à sa place. C’est toute la différence avec le parc de Lenôtre, qu’on vient voir de très loin, une fois dans sa vie et qu’on aura vu, bessif, ravagé, affadi, dégénéré, dénaturé, maculé, saccagé par son contraire, le lourd, le clinquant, l’insignifiant, l’informe.
Honte à ceux chargés de protéger promouvoir exalter le patrimoine et qui le trahissent, le ridiculisent, le sabotent.
Le gouvernement anglais présentera-t-il ses excuses à la France, comme l’a fait le gouvernement japonais pour le homard géant en plastique rouge pendouillant dans la Galerie des Glaces ?
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