Le procès en appel de L’Arche de Zoé, association qui avait tenté en 2007 d’exfiltrer du Tchad 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour, s’est ouvert mercredi à Paris en présence des trois prévenus et doit se dérouler jusqu’au 29 novembre.
Éric Breteau, 43 ans, et sa compagne Émilie Lelouch, 37 ans, sont poursuivis pour escroquerie, exercice illicite de l’activité d’intermédiaire à l’adoption et tentative d’aide à l’entrée ou au séjour de mineurs en situation irrégulière. Outre leur peine de trois ans de prison, dont un avec sursis, ils avaient écopé lors du premier procès (ils avaient assisté au seul délibéré) de 50 000 euros d’amende. Selon leur avocate Céline Lorenzon, le couple est déterminé à « s’expliquer » et à prouver qu’il n’a « pas eu l’intention de faire de mal à qui que ce soit, les familles d’accueil, les bénévoles et encore moins les enfants ».
Le logisticien Alain Péligat, 62 ans, a été condamné à six mois de prison avec sursis. Les trois autres prévenus, condamnés en première instance à des peines de six mois à un an de prison avec sursis, n’ont pas fait appel. Le Dr van Winkelberg, condamné à un an avec sursis, expliquait en mars au « Quotidien » les motifs de sa décision.
Lors de ce procès, la cour d’appel devra également statuer sur le sort de l’association, condamnée en première instance à 100 000 euros d’amende et dont le tribunal avait prononcé la dissolution.
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque