Début juillet, l’agence du médicament et des produits de santé (ANSM) a été informée de la survenue d’un décès d’un patient présentant une hémorragie massive qui n’avait pu être traitée par transfusion en raison d’un « retard à la délivrance » d’unités de plasmas frais congelés.
À la suite de cette déclaration, l’agence a diffusé auprès des acteurs du réseau d’hémovigilance et des sociétés savantes une note d’information rappelant les principes de bonnes pratiques transfusionnelles, en matière de délivrance des produits sanguins labiles (PSL) en urgence ainsi que les recommandations pour la transfusion de plasma thérapeutique.
L’agence précise en particulier que l’urgence à délivrer les PSL doit être précisée par le prescripteur au moyen d’une mention claire et spécifique sur l’ordonnance. « Toutefois, la situation clinique pouvant se modifier à tout moment, est possible pour le prescripteur de requalifier le niveau d’urgence », précise l’ANSM. La note rappelle qu’il existe 3 degrés d’urgence transfusionnelle : l’urgence vitale immédiate (UVI), cas du patient décédé, où la délivrance des PSL doit se faire « sans délai » ; les PSL peuvent être délivrés avant la connaissance des résultats des analyses immuno-hématologiques prévues. L’urgence vitale correspondant à la situation où le délai d’obtention de ces produits sanguins est « inférieur à 30 minutes ». L’urgence relative où le délai d’obtention est le plus souvent de deux à trois heures ce qui permet la réalisation de l’ensemble des analyses.
L’agence rappelle également qu’il existe des recommandations pour la transfusion de plasma thérapeutique (produits, indications) sur son site. Ces dernières ont été récemment actualisées, notamment pour les situations d’hémorragie massive, et ont été publiées en juillet 2012.
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