Vingt-cinq ans après, la centrale de Tchernobyl (Ukraine) inquiète encore la communauté internationale. Construite à la va-vite en 1986, l’enceinte de confinement en béton recouvrant son réacteur accidenté se fissure. Une nouvelle enceinte en acier doit en principe voir le jour en 2015. La construction de ce sarcophage de 108 mètres de haut et 20 000 tonnes coûte très cher : 1,5 milliard d’euros, y compris le coût de construction d’un dépôt pour combustible usagé. Le tout est financé par un fonds international géré par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Les travaux, menés par le consortium français Vinci-Bouygues, ont débuté à la fin de l’année dernière, mais il manque 740 millions d’euros pour les mener à leur terme. L’accident de Fukushima est venu rappeler que la plus grande catastrophe nucléaire de l’histoire reste plus que jamais d’actualité. Le 19 avril, à Kiev, le Premier ministre François Fillon a coprésidé une conférence internationale destinée à rassembler les 740 millions manquants. Au final, 550 millions d’euros de contributions ont été annoncés, émanant principalement de la BERD (entre 120 et 180 millions d’euros), l’Union européenne (110 millions), les États-Unis (86 millions), la France (47 millions), la Russie (45 millions) et l’Ukraine (29 millions).
TCHERNOBYL
550 millions pour le nouveau sarcophage
Publié le 22/04/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8948
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