SELON l’association « Familles rurales », les médicaments à prescription facultative présentent « une grande disparité des prix », pouvant mener, d’une pharmacie à l’autre, à des écarts allant de un à trois. Parmi les plus grands écarts constatés, Familles Rurales indique que le prix d’un traitement contre l’herpès peut passer de 2,99 à 9,60 euros d’une pharmacie à l’autre, tandis qu’un lait infantile peut être facturé entre 11,78 et 25,65 euros.
L’association, qui a relevé en janvier dernier les prix de 13 médicaments à prescription facultative dans 76 pharmacies de 36 départements français, dénonce en outre le mode de présentation de ces médicaments. Si ceux-ci peuvent être proposés en accès direct dans les pharmacies depuis le décret du 1er juillet 2008, ils « ne sont pas majoritairement en accès libre et restent derrière le comptoir », ce qui empêche les patients d’en comparer les prix, ajoute Familles Rurales. En revanche, précise l’association, quand ces médicaments à prescription facultative sont présentés en accès libre, les patients ont « une parfaite lisibilité sur le prix », permettant en général des tarifs moins chers.
Il faut rappeler que les prix des médicaments à prescription facultative sont libres en France. Le décret du 1er juillet 2008, ouvrant la possibilité aux pharmaciens d’installer dans leur officine une zone de libre accès, avait précisément pour but d’arriver à une modération des prix de ces spécialités. Selon une récente enquête de l’AFIPA (Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable), environ 50 % des officines hexagonales ont mis en place une zone de libre accès.
L’association Familles rurales précise qu’elle réalisera une nouvelle enquête sur le même thème dans le courant du mois de juin.
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