- Les progrès en matière de traitement sont indéniables. Le démarrage tardif du traitement antirétroviral, souvent dû à un diagnostic lui-même tardif du VIH, demeure la menace la plus grave pour la survie du patient pendant la première année de traitement. Par ailleurs, une révision des recommandations de l’OMS est en cours et devrait être annoncée à la fin de 2009. La plupart des pays suivent les recommandations actuelles pour la mise sous antirétroviraux des personnes infectées par le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire : une infection confirmée avec des signes cliniques témoignant d’une atteinte sévère ou grave ou une immunosuppression sévère confirmée au laboratoire. Les études réalisées dans les pays développés en faveur d’un début précoce du traitement à un seuil de 350 CD4/mm3 ou plus conduisent l’OMS à s’interroger.
- La grande majorité des adultes (99 %) et des enfants (97 %) sont sous antirétroviraux de première intention. Seulement 2 % bénéficient d’un schéma de deuxième intention.
- Le prix des antirétroviraux de première intention a diminué dans l’ensemble de 10-40 %.
- Beaucoup de systèmes de santé sont encore minés par des procédures médiocres de gestion des achats et de distribution. En 2008, 34 % ont rapporté au moins une rupture de stock d’un antirétroviral nécessaire.
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