Après les dix ans du décryptage du génome humain le 22 avril dernier, ce sont les 60 ans de la découverte de l’ADN par Watson et Crick qui sont célébrés. Le 25 avril 1953, les deux hommes publiaient dans la revue « Nature » la première description de la structure en double hélice de la molécule qui porte l’information génétique et notre hérédité. Soixante ans plus tard, dans un article publié dans « Nature communications », Paul Brotherton et col. expliquent comment ils sont parvenus à reconstruire l’histoire génétique des Européens à partir de l’ADN mitochondrial prélevé sur des squelettes vieux 7 500 ans retrouvés en Allemagne. « Nous avons pu suivre 4 000 ans de préhistoire, des premiers cultivateurs de l’âge de bronze jusqu’aux temps modernes », a souligné le Dr Wolfang Haak. L’étude de l’haplogroupe H hérité de la mère a permis de montrer que le premier cultivateur d’Europe centrale est arrivé de Turquie il y a environ de 7 500 ans mais une profonde évolution est intervenue il y a 4 000 ans au Néolithique moyen, date à laquelle les scientifiques font remonter la vraie naissance de l’Europe moderne. De là, les chercheurs ont pu suivre l’évolution des Européens jusqu’au Néolithique tardif. L’union de l’archéologie et de l’ADN au service de l’évolution.
L’HISTOIRE DU JOUR
L’ADN sur la trace des Européens
Publié le 25/04/2013
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Dr LYDIA ARCHIMÈDE
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9237
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