Novartis a acquis, à travers des innovations thérapeutiques majeures illustrées par Glivec, une structure de leader dans la recherche pharmaceutique de pointe et des marqueurs associés à la découverte de traitements ciblés, en particulier dans des maladies rares, notamment en oncologie. La firme possède actuellement 142 molécules en développement, dont 30 % de thérapies ciblées.
« Mais, souligne David Epstein, directeur de Novartis Pharmaceuticals, cet engagement prioritaire dans la recherche pharmaceutique de pointe ne doit pas cacher la volonté de Novartis d’être leader dans tous les secteurs de la prévention et des soins, des vaccins aux différents secteurs des médicaments, y compris la santé familiale (OTC et produits d’automédication) et les génériques. À cela s’ajoutent des produits pour la vision (Ciba Vision) ».
« Les médicaments de prescription restent pour Novartis une priorité qu’il s’agisse de produits dédiés à la médecine de spécialités (neurosciences, transplantation, immunologie) mais aussi destinés à la médecine de soins primaires, notamment en cardiologie et en pneumologie. »
« Nous pensons qu’il serait dangereux de renoncer à l’innovation dans ce secteur qui concerne la santé publique même si les contraintes y sont majeures : nécessité d’une très bonne tolérance, contraintes économiques, compétition forte entre acteurs multiples. »
Une présence qui se veut donc globale avec pour seule exception le diagnostic, ce qui est une différence majeure avec l’autre grand laboratoire suisse, Roche : « Bien sûr, notre recherche de traitements de plus en plus ciblés nous conduit à travailler sur les marqueurs d’efficacité et de tolérance correspondants, dans nos centres et à travers des collaborations extérieures. Si ce travail d’amont nous paraît incontournable, nous pensons que la production de matériel diagnostique est un autre métier… et nous connaissons les bons partenaires à ce niveau. »
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