À 21 ans, la médecine ne lui donnait que quelques années à vivre. Hier étaient célébrés ses 70 ans. Mais tout aussi extraordinaire que cette survie a été la vie de Stephen Hawking. Paralysé, dans son fauteuil, ne s’exprimant qu’à travers la voix synthétique de son ordinateur, il a pu explorer le cosmos, devenir l’un des grands astrophysiciens de notre époque et un auteur à succès.
Cette double destinée hors du commun, en surmontant une affection incurable et en devenant un immense scientifique, était célébrée hier à l’université de Cambridge, dont il est l’un des fleurons.
Il est étudiant à Oxford, lorsque surviennent les premières chutes et maladresses dues à sa sclérose latérale amyotrophique. Mais ce n’est qu’un peu plus tard, à 21 ans, qu’il en découvre le diagnostic, il étudie alors la cosmologie et la relativité à Cambridge.
Selon ses pairs, il a fait plus que quiconque depuis Einstein pour améliorer les connaissances sur la pesanteur. Son grand œuvre a été la découverte d’un lien, tout aussi inattendu que fondamental, entre la gravitation et la théorie quantique. Il s’est également plongé dans la compréhension de l’expansion de l’univers, des trous noirs et de la théorie de la relativité.
Il a su, enfin, vulgariser mieux que quiconque ces théories complexes dans « Une brève histoire du temps : du big bang aux trous noirs » (1988). Mais à ses yeux le plus grand mystère demeure la femme.
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