Emmanuel Macron a annoncé ce lundi que les résultats de l'essai Discovery, destiné à trouver un anti-viral efficace contre le Covid-19, seraient disponibles le 14 mai, « une étape importante », le président appelant toutefois à la « prudence ».
L'essai doit tester quatre traitements, dont l'hydroxychloroquine, mais sans l'associer à l'amizothrycine, comme c'est le cas pour le traitement controversé utilisé par le Pr Didier Raoult, à Marseille. Discovery devait initialement inclure 3 200 patients en Europe, dont au moins 800 en France, - uniquement des patients hospitalisés et gravement atteints.
« On aura des résultats le 14 mai pour ce protocole Discovery », a indiqué le président de la République lors d'un point presse à l'Élysée. « À ce stade, il faut être très prudent, on n'a rien de concluant et ce matin on ne m'a pas dit "On va avoir un traitement disponible dans 15 jours" », a-t-il ajouté. « Mais on aura une étape importante la semaine prochaine », a souligné le chef de l'État.
Des résultats analysés par un comité international
Un comité indépendant et international analysera et compilera les données brutes récoltées. Deux grandes approches sont testées contre le nouveau coronavirus : des antiviraux pour combattre directement le virus comme pour Discovery, et des médicaments agissant sur le système immunitaire, pour contrôler la réaction inflammatoire de l'organisme.
Le président de la République a par ailleurs annoncé que la France allait, tout comme « plusieurs autres partenaires européens », mettre 500 millions d'euros dans la coopération internationale dans le cadre de l'OMS destinée à accélérer la recherche, permettre une diffusion optimale de ses résultats dans le monde entier et soutenir les systèmes de santé. L'enveloppe mondiale de cette initiative devrait être de huit milliards d'euros.
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque