Des chercheurs de l'université d'Oxford ont identifié un variant génétique impliqué dans l'endométriose familiale : il concerne le gène NPSR1, qui code pour le récepteur 1 du neuropeptide S. Ce variant semble principalement être retrouvé dans les stades III/IV de la maladie. Pour ce travail, les scientifiques ont analysé les données de 32 familles ayant au moins trois cas d'endométriose et ont répliqué leurs résultats chez le macaque rhésus. Un inhibiteur de NPSR1 a été testé avec succès dans deux modèles de souris, l'un d'inflammation péritonéale et l'autre d'endométriose. « C'est une nouvelle cible non hormonale prometteuse (...) qui semble viser directement les composants inflammatoires et douloureux de la maladie », a commenté la Pr Krina Zondervan, co-directrice du centre Endometriosis CaRe à Oxford et autrice senior de l'étude.
T. Tapmeier et al, Sci Transl Med, 25 août 2021. DOI: 10.1126/scitranslmed.abd6469
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation