Déjà visés par plusieurs plans d’économies depuis 5 ans, les radiologues s’émeuvent du dernier rapport de l’IGF (Inspection générale des finances) et de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales). Rendu public le 21 juillet, ce rapport formule des propositions pour limiter la progression des dépenses d’assurance-maladie, en réalisant 10 à 15 milliards d’euros d’économies d’ici à 2017.
Le rapport est sans détour : « en ville, écrivent les auteurs, des économies importantes peuvent être attendues sur les actes de radiologie et biologie, et sur la marge des pharmaciens d’officine ». Ils calculent par exemple qu’« une régulation active des [volumes d’] actes de radiologie (..) permettrait de générer un total d’économies d’environ 200 millions d’euros sur la période 2013-2017 ». Mais le rapport va plus loin, jugeant également possible de réaliser 250 millions d’économies supplémentaires sur la même période par des baisses de tarifs pour les radiologues.
« Ces nouvelles ponctions sur l’imagerie, qui viendraient s’ajouter aux 600 millions d’économies déjà réalisées depuis 2007 par la spécialité, ne seraient pas supportables, estime la FNMR (Fédération nationale des médecins radiologues), et amplifieraient le mouvement de fermeture de cabinets de proximité, et le blocage des investissements en scanners et en IRM ». Elle juge en outre que ces économies imposées empêcheraient « la création de pôles sectoriels d’imagerie médicale », une restructuration proposée par l’ensemble de la profession, « secteurs public et privé confondus ».
La FNMR en appelle doncaux responsables politiques français, invités à « choisir entre des économies aveugles qui détruiraient le tissu radiologique, et un projet professionnel qui permettra d’assurer la couverture du territoire en favorisant les coopérations public privé ».
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