Dans le cadre des travaux commandés par le ministère des Affaires sociales et de la Santé, la Société française d'hygiène hospitalière (SF2H) a rendu un rapport alertant sur l'insuffisance des pratiques de désinfection des sondes d'échographie endocavitaire. Le rapport pointe des inquiétudes sur le risque d'infections lors des examens, et notamment le risque d'infection par le papillomavirus.
Contacté par « le Quotidien », le secrétariat de la ministre Agnès Buzyn n'a pas souhaité donner les chiffres précis décris dans le rapport, qui devraient être rendus publics à la fin de la concertation organisée par le ministère, le 20 novembre prochain. Le groupe de travail mis sur pied en juin dernier par la SF2H a élaboré, en juin 2018, des fiches techniques sur la désinfection des sondes d’échographie endocavitaire. Des fiches traitant d'épidémiologie, des procédés de désinfection semi-automatisés, de la maîtrise du risque infectieux lors de l’acte, du bon usage du gel d’échographie, de formation des professionnels et d'information des patients, etc. Ces dernières sont actuellement soumises à la concertation de l’ensemble des sociétés savantes concernées.
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