Une étude de l'agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté met clairement en évidence les effets bénéfiques de la vaccination sur l'ampleur de la quatrième vague épidémique à venir. Dévoilées à la presse mardi 13 juillet, les projections simulent l'incidence, son impact sur les capacités hospitalière et en termes de décès en fonction de plusieurs niveaux de vaccination. « Face au pouvoir hypercontaminant du variant Delta, la couverture vaccinale est déterminante pour les prochaines semaines », écrit l'ARS.
Elle imagine deux scénarios à fin septembre. Un premier, de « vaccination faible » avec 68 % de la population de 12 ans et plus ayant reçu une première dose. Un deuxième, de « vaccination forte » où ce taux atteindrait 89 %. À fin juin, seul 58 % de cette tranche de population avait reçu une première dose. Dans le deuxième cas, « on peut écraser cette quatrième vague » a souligné Pierre Pribile, directeur général de l'ARS.
Un millier de vies en jeu
La différence entre les deux scénarios en matière d'incidence est remarquable. En cas de faible vaccination, la région s'attend à 10 000 cas positifs par jour à fin septembre contre seulement 2 000 en cas de haute couverture vaccinale. Ce pic serait alors supérieur à ceux observés lors des deux premières vagues.
Cet effet se ferait ressentir dans les structures hospitalières. Dans le premier cas, l'ARS Bourgogne-Franche-Comté s'attend à plus de 1 600 malades admis en médecine et en réanimation à l'automne contre 400 dans le second scénario.
Sans surprise, la vaccination aurait aussi un impact sur les décès journaliers enregistrés dans la région. La projection prévoit près de 25 morts par jour en cas de faible vaccination contre seulement 5 sinon.
Au total, un faible niveau de vaccination multiplierait par 3,3 le nombre d'admissions à l'hôpital, par 3,2 les admissions en soins intensifs ou en réanimation et par 3,2 le nombre de décès. « Un millier de vies sont entre nos mains », prévient Pierre Pribille, directeur général de l'ARS.
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