Depuis 2006, le CDC américain préconise l’administration de trois doses de vaccin chez les filles âgées de 11 ans (en France, cela concerne les plus de 14 ans) ou de 13 ans lorsqu’elles n’ont pas été vaccinées plus tôt, ainsi que chez les garçons de 11 ans.
L’habitude est lente à s’installer. Aux États-Unis, en 2010, moins de la moitié des effectifs concernés a reçu même une seule dose.
L’étude publiée dans Pediatrics est rassurante sur un point qui est sujet à discussions : chez les filles vaccinées par Gardasil, on n’observe pas d’augmentation des grossesses, d’infections sexuellement transmissibles, ni même de demandes de conseils en matière de contraception. Tous ces critères d’évaluation sont observés avec une fréquence identique dans les groupes des jeunes filles vaccinées comme chez celles qui ne le sont pas.
Berdnarczyk et coll. (Atlanta) ont inclus 1 398 filles de plus de 11 ans, qui ont été suivies pendant les 18 mois qui ont suivi la mise à disposition du vaccin ; 493 ont reçu un minimum d’une dose de Gardasil. Environ 10 % des filles vaccinées ou non répondaient à au moins un des critères suivants : l’âge moyen du conseil en contraception est de 14,5 ans et moins de 1 % a eu un diagnostic d’infection sexuellement transmissible.
Pediatrics, 15 octobre 2012.
Fin de vie : Catherine Vautrin promet d’encadrer strictement l’aide à mourir, le gouvernement reste divisé
Enfants de la guerre et psychotrauma : carnets de bord de spécialistes français
À Gaza, le chaos laisse peu de place aux soins psychiques
Fin de vie : l’Académie de médecine réitère son opposition à l’euthanasie