Samedi prochain, l’Union nationale des omnipraticiens français (UNOF), branche généraliste de la CSMF changera de président. En poste depuis avril 2002, le Dr Michel Combier a décidé de ne pas aller au terme de son troisième mandat, dont l’échéance arrivait en janvier 2015.
À 60 ans, le généraliste toulousain a préféré passer le relais à un moment jugé plus opportun afin de laisser à son successeur le temps de préparer sereinement les élections professionnelles de 2015. « Je pars car je veux partir et que c’est le bon moment, confie le Dr Combier. Quand je regarde en arrière, je me dis que nous avons fait bouger les choses avec un exercice plus orienté sur les questions de santé publique, la mise en place de la rémunération sur objectifs et la hausse des honoraires en restant sur un paiement prépondérant à l’acte. »
Un candidat déclaré.
La plus grande fierté du syndicaliste est d’avoir instauré le médecin traitant dans la convention de 2005, « sans en avoir fait le gendarme d’un système à l’anglaise qui flèche l’accès aux spécialistes ». Son regret : « que le C et le CS soient toujours à 23 euros, ce qui ne correspond plus au vrai niveau de la consultation ». Le généraliste entend « repartir de la base et travailler dans sa région ».
Le Dr Luc Duquesnel, secrétaire général, est pour l’heure le seul candidat déclaré à la présidence de l’UNOF *. Il a présenté officiellement sa candidature au comité directeur réunissant les 33 représentants régionaux qui procéderont samedi à l’élection du bureau. « La nouvelle stratégie nationale de santé et la loi de santé attendue l’an prochain pour le premier recours et les médecins généralistes font partie des enjeux pour lesquels je me suis impliqué au sein de l’URPS des Pays-de-la-Loire », explique le généraliste de Mayenne.
* Les candidats à la présidence de l’UNOF peuvent se se faire connaître jusqu’au jour de l’élection.
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