Fille d’un père ingénieur et d’une mère dermatologue, Elise Mathy a voulu elle aussi faire médecine à l’adolescence. Elle allait aboutir à une spécialisation de niche – l’onco endocrinologie - un peu par hasard. « Je m’orientais vers la médecine générale, et j’ai eu la grande surprise d’être bien classée au concours de l’internat, 937e sur 8 000 ». Elle prend alors le temps de la réflexion. Elle craint la charge de la paperasse de la médecine générale. Surtout, elle est attirée par la grande variété de l’exercice de la médecine en endocrinologie. « Cela concerne de nombreux organes et maladies, et nécessite de beaucoup réfléchir, un peu comme dans la médecine interne. C’est à la fois très clinique, avec un examen et un interrogatoire du patient très importants, mais aussi technique, avec des dosages hormonaux précis », explique celle qui a également fait un master de recherche en biologie fondamentale sur la thyroïde à l’Hôpital Cochin, avec l’Inserm. « Choisir cette spécialité était un petit coup de poker car je n’avais jusqu’alors pas fait de stage en endocrinologie. Mais ils m’ont tous passionnée ». Avec la cancérologie, son champ d’action se concentre sur les cancers de la thyroïde, des surrénales, et les tumeurs neuro-endocrines. « Le rapport aux patients est très intense, si bien que l’on s’attache à eux. Moi qui ai choisi la médecine pour aider les autres, cela me convient parfaitement ».
L’onco endocrinologie, son exercice idéal de la médecine
Publié le 06/02/2020
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Source : Le Quotidien du médecin
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